HélèneKarbanov disputera les championnats du monde qui auront lieu à Sofia du 14 au 18 septembre - Fanny Cortyl Lecture zen Une

Les guerres augmentent souvent l'intérêt pour la géographie. Un exemple clair est la Seconde Guerre mondiale, qui a entraîné une augmentation de la demande de cartes par les Américains. A tel point que, après l'invasion de la Pologne par les nazis en 1939; L'éditeur de cartes Rand McNally a vendu plus d'atlas d'Europe au cours des deux premières semaines de septembre que pendant toutes les années depuis la fin de la Première Guerre mondiale en 1918. Deux ans plus tard, en 1941, l'attaque de Pearl Harbor augmenta à nouveau la demande de cartes, à tel point que Newsweek parlait alors de Washington comme de la ville des cartes». Huit vues du monde. Richard Edes Harrison. Contenu de l'article Plus d'intérêt pour la géographie pendant la Seconde Guerre mondiale Avec la Seconde Guerre mondiale, l'aviation à grande échelle a occupé le devant de la scène. Cette entrée dans la scène des avions de combat a changé les règles du jeu et a eu un effet clair sur la cartographie. Les Américains devaient comprendre pourquoi il était essentiel d'avoir des troupes en Islande ou dans l'océan Indien. C'est ainsi qu'émergent des cartes totalement différentes et originales, dans lesquelles prédominent les projections qui accentuent les trajectoires loxodromiques des avions. D'autres projections ont fait leur place devant la toute-puissante projection Mercator, née en son temps pour faciliter la navigation en bateau. Depuis son invention au XVIe siècle, la projection de Mercator, qui avait été largement utilisée et encore aujourd'hui, est probablement la plus réussie de toutes les projections cartographiques. Trois approches aux États-Unis de Berlin, de Tokyo et de Caracas. Richard Edes Harrison. Un monde d'avions L'aviation à ce moment historique du XXe siècle déplaçait la navigation et pour mieux comprendre les routes que les avions devaient tracer en temps de guerre, d'autres manières de voir le monde étaient plus utiles et révélatrices. Comme nous l'avons vu ici à d'autres occasions, il existe différents choix qui déterminent l'élaboration des cartes. Mais finalement, l'intérêt de la personne qui réalise la carte et de son public est ce qui fait que telle ou telle projection est choisie, ainsi que telle ou telle orientation ou centre étant choisi. L'aviation a remplacé la navigation au XXe siècle et les Américains ont été forcés d'avoir des cartes qui communiqueraient les nouvelles réalités de la distance et de la direction à l'ère de l'air. Richard Edes Harrison art et cartographie L'auteur des cartes illustrant cet article est Richard Edes Harrison. Dans un monde en guerre, ses cartes ont réussi à convaincre le public de l'importance de l'aviation dans le conflit armé. Tout un bouleversement pour les guerres et le rôle de la géographie dans celles-ci. Richard Edes Harrison s'est tourné vers la cartographie à partir de 1932 lorsqu'un ami a proposé de remplacer le cartographe du magazine Fortune. C'était les années de la Grande Dépression et il se consacrait à la conception d'objets. Mais il est passé à celui sur les cartes. Et avec beaucoup de succès. La Chine vue de Guam, pour le temps. Richard Elis Harrison. À partir de la Seconde Guerre mondiale, les visualisations de Harrison sont devenues très populaires. Dans ses cartes et atlas, Harrison a examiné les problèmes géographiques sous plusieurs angles. Il a rompu avec les conventions, qui passaient par l'utilisation quasi hégémonique de la projection Mercator ou en plaçant constamment le nord en haut des cartes. L'Allemagne et l'Autriche à Trieste en 1954. Une vision du rideau de fer de la guerre froide. Harrison s'est toujours considéré plus comme un artiste que comme un cartographe. À tel point qu'il avait coutume de dire que ne pas être cartographe lui avait été bénéfique, car il n'était pas conditionné par des projections ou des conventions cartographiques. En plus du magazine Fortune, il est également passé par Time. Il a également travaillé comme consultant en cartographie au Département d'État des États-Unis; pour le Bureau des services stratégiques, le précurseur de la CIA, et pour le MOMA. Le monde divisé Sa représentation du monde en projection azimutale a été publiée pour la première fois dans le magazine Fortune en août 1941 sous le titre The Divided World». Déjà à cette époque, il est devenu un super succès qui l'a conduit à être constamment copié. "Le monde divisé", 1941. Richard Edes-Harrison. Publié dans Fortune. Il regardait à travers cette image pour illustrer comment le conflit dans son ensemble s'est produit autour des États-Unis». Grâce à la projection azimutale, il a projeté une partie de la Terre directement sur un plan tangent au globe en un point sélectionné. L'Atlantic Arena. Source David Rumsey. Face aux projections les plus courantes, Harrison a centré le monde sur le pôle Nord et a rapproché l'Eurasie et l'Amérique du Nord, conduisant à la distorsion de l'hémisphère sud. Ce choix a été utile pour comprendre la Seconde Guerre mondiale aux yeux des Américains. La cartographie a toujours un objectif derrière elle toutes les cartes sont subjectives. Le succès de cette manière de montrer au monde en guerre a été tel que plusieurs éditions s'y sont penchées. Un an plus tard, l'édition intitulée Un mundo, una guerra» One World, One War Un monde, une guerre. Son succès a été confirmé par le fait qu'il a été largement publié par l'armée américaine, avec 18 000 exemplaires imprimés. Un monde, une guerre. Source David Rumsey. Il montrait les États-Unis comme un élément central de la guerre mondiale, soulignant à quel point ils étaient proches des territoires occupés par l'Allemagne nazie. Pendant la guerre, Harrison a également contribué à la Atlas de guerre pour les Américains. La conception du logo des Nations Unies est également influencée par cette projection azimutale de Harrison. Anticiper Google Earth Ces perspectives révolutionnaires de Harrison ont anticipé la perspective de Google Earth. Ici, Harrison a réintroduit la dimension sphérique de la carte, en se concentrant sur les champs de bataille de la guerre. Ainsi, dans sa représentation de l'Europe, il a laissé un espace central à la Méditerranée et des obstacles topographiques à toute invasion du sud de l'Europe. Les frontières nationales occupent une place secondaire dans leurs représentations. L'Europe du sud-ouest. La capacité de Harrison à jouer avec l'échelle évoque la perspective d'un pilote à une distance infinie. C'est pourquoi ses détracteurs n'ont pas tardé à affirmer qu'une telle perspective n'existait pas dans la nature. Cette vision a été complétée par une topographie très méticuleusement représentée, qui a conduit à une représentation du terrain beaucoup plus réelle que celle que l'on pouvait voir dans la topographie plus abstraite utilisée jusqu'alors pour représenter les montagnes sur des cartes topographiques. Sa carte de la Russie du sud, créée avant la fin du pacte Hitler-Staline, illustre la taille énorme de l'Union soviétique. En ce sens, il utilise des lumières et des ombres pour représenter les multiples régions du pays. Le graphique en bas à droite rend compte de la croissance massive de la population urbaine dans les régions de l'ouest. Avec cette utilisation imaginative de la couleur, Harrison a généré une profondeur spatiale qui a donné au public une vue très vivante d'endroits autrement étranges. C'est le cas du détail de sa carte du Japon depuis la Sibérie. Le Japon de Sibérie. Richard Edes Harrison. 1944. De son côté, le point de vue du Japon depuis l'Alaska et les îles Salomon offrait aux Américains un aperçu de la proximité de l'Axe et préparait le public à une lutte dans le Pacifique comme celle qui finirait par se produire. Japon des îles Salomon. Richard Edes Harrison. 1944. Cette vision était totalement absente des cartes Pacifique nord traditionnel, qui a éloigné le Japon et l'Asie de l'Amérique du Nord à travers le vaste océan. Du Japon à l'Alaska. Richard Edes Harrison. 1944. Bien plus que de la propagande Ainsi, les critiques de Harrison ont qualifié son travail de propagande et de pictural plutôt que de scientifique, n'offrant aucune fidélité à la latitude et à la longitude. Quelque chose avec lequel Harrison lui-même pourrait être d'accord en se considérant, comme mentionné, comme un artiste. La cartographie a toujours un objectif. Dans le cas d'Harrison, ce n'était rien d'autre que de sortir les Américains d'une vision cartographique bidimensionnelle et de les amener à comprendre la perspective et la direction. Dans ce processus, il a introduit un sens artistique qui a directement affecté l'apparence de ses cartes. C'est pourquoi sa manière de représenter le monde est à mi-chemin entre la cartographie et l'art, pour montrer un monde global» que nous tenons pour acquis aujourd'hui, mais qu'il était important à ce moment historique de dévoiler. Et dans ce changement de perspective, Harrison a sans aucun doute joué un rôle important, désignant les États-Unis au centre de cette nouvelle géographie.

LAfrique englobe l’ensemble des pays du monde les plus pauvres et les moins développés. L'Amérique est le continent le plus étiré qui va du Pôle nord au Pôle Sud. C’est une barrière naturelle qui sépare l’océan Atlantique et l’océan Pacifique. Il se compose de deux parties principales reliées par la mince bande de terre de l’Amérique Centrale. L'Antarctique est le Une constante revient chez les cartographes placer au centre ce qu'ils considèrent comme le plus important. Un réflexe légitime. Mais alors, pourquoi ont-ils placé le Nord en haut ? Vous connaissez le refrain "Papa est en haut, le sud est en bas, qui fait du chocolat". Mais je m'égare... Et c'est pas le moment de s'égarer, pourtant. La question est moins anecdotique qu'il n'y parait. Tout d'abord, il faut une convention. Malgré le GPS, quelle pagaille ce serait si chacun choisissait son propre repère ! Une constante revient chez les cartographes placer au centre ce qu'ils considèrent comme le plus important. Légitime. Un des plus grands savants du monde antique, Ptolémée, n'agit pas autrement lorsqu'il fixa, vers 150 après les règles qui devaient permettre à tout géographe de continuer la description du monde connu. Il plaça donc l'Égypte au milieu de ses cartes et, en scientifique, détermina certaines conventions –attribution de coordonnées à tous les points connus, par exemple, en choisissant l'équateur comme base de la latitude. En pleine ère chrétienne, il fallait bien respecter les convenances et mettre le paradis en haut de carte ! Mais au Moyen Âge, la donne a changé. En pleine ère chrétienne, il fallait bien respecter les convenances et mettre le paradis en haut de carte ! Sauf que le Paradis était aussi traditionnellement censé se trouver à l'Est, vers cet Orient mystérieux. C'était également la grande époque des croisades et du commerce des épices. L'Est, placé en haut de carte, devint donc le nouveau repère ; c'est de là que vient l'expression "s'orienter". Donc toutes les cartes ont été orientées ainsi. Pourquoi cette tradition n'a-t-elle pas perduré ? Pour deux raisons. Tout d'abord, comme la terre tourne sur un axe est-ouest, la référence serait sans cesse en rotation. Et puis surtout, à cause d'une invention révolutionnaire, vers 1300 la boussole . Le nord magnétique et le nord géographique où convergent les méridiens n'étant pas très éloignés, le Nord redevient la référence absolue et commune, notamment sous l'impulsion des navigateurs. L'aiguille de la boussole n'indique pas l'Est ou l'Ouest, mais le Nord ou le Sud. Ajoutez à cela qu'on avait un moyen très facile et sûr de retrouver le nord l'étoile Polaire sans oublier la mousse sur les arbres, mais c'est une autre histoire.... Bref, de très bonnes raisons de revenir au système de Ptolémée... Sans oublier que les cartographes se trouvaient justement dans l'hémisphère nord. On n'est jamais mieux servi que par soi-même. Jusqu'à preuve du contraire... iV3KeSi.

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carte du monde vu du pole nord