Oui c'est ce que prĂ©conise le Front National (v la fameuse enquĂȘte La Croix sur l'enseignement de la philosophie auprĂšs des Partis politiques). EudoxedeCnide a postĂ© le 16 juin 2014 Ă  16h56

Ce dictionnaire contient 105 citations et pensĂ©es d'auteurs cĂ©lĂšbres français ou d'auteurs Ă©trangers sur le mot silence. Si vous recherchez un proverbe, consultez nos meilleurs proverbes sur silence issus des quatre coins du monde Le silence est d'un augure favorable pour le succĂšs d'une entreprise. François-BenoĂźt Hoffmann ; Lisistrata ou Les AthĂ©niennes 1802 J'adore le silence, l'abus que l'on fait de la parole m'a dĂ©goĂ»tĂ© de son usage. Hypolite de Livry ; Les pensĂ©es et rĂ©flexions 1808 Il y a des mots qui s'arrĂȘtent Ă  l'oreille et des silences qui vont au cƓur. Gustave Vapereau ; L'homme et la vie 1896 Le silence, pour un artiste, c'est la mort. Quand je me tais, je meurs. Jean Dutourd ; Les pensĂ©es et rĂ©flexions 1990 On est maĂźtre de son silence, on est esclave de ses paroles. Jean d'Ormesson ; Une fĂȘte en larmes 2005 Ou garde le silence, ou dis-moi des choses, qui fassent regretter de voir tes lĂšvres closes. Publilius Syrus ; Les sentences et adages - Ier s. av. Le silence, ce couloir Ă  secrets oĂč les pensĂ©es se nouent et se dĂ©nouent comme des fumĂ©es. FĂ©lix Leclerc ; Le théùtre de village 1951 La parole est d'argent lorsque le silence est un aveu de faiblesse. Victor Cherbuliez ; Les pensĂ©es extraites de ses Ɠuvres 1913 Le silence d'un homme sage est plus mortifiant qu'une rĂ©ponse emportĂ©e. Alexander Pope ; Les maximes et rĂ©flexions morales 1739 Le silence est la derniĂšre joie des malheureux. Alexandre Dumas ; Les trois mousquetaires 1844 Silence C'est dĂ©jĂ  assez triste de n'avoir rien Ă  dire LindiffĂ©rence c est : voir sans regarder, entendre sans Ă©couter, toucher sans sentir Etienne Delcroix
C'est le slogan de la nouvelle voiture "Lancia". C'est Richard Gere magnifiquement radieux qui la conduit et qui se rend au tibet .Il arrive au village de sa destination et est accueilli par un enfant mettent l'empreinte de leurs mains dans la neige. Dans le contexte des JO Ă  PĂ©kin, voilĂ  une nouvelle gĂ©nĂ©ration de publicitĂ© Ă  la maniĂšre des pubs Benetton qui me plaĂźt bien Ă  moi. Je veux bien ĂȘtre manipulĂ©e lĂ  ! $😉
Croismoi, Petite Soeur, le silence et le froid, Je connais par Coeur, j’y suis passĂ© avant Toi! Je te vois attendre, attendre que tourne ta chance, LĂ  je tends dans l’indiffĂ©rence, hey, Tu refais la liste de ce qu’il ne va pas, Tout n’est pas si triste, tu te dis c’est dĂ©jĂ  ça! Petite Soeur, Je connais ta peine et ta douleur, Ton IndiffĂ©renceComme si le temps avait Ă©ffacĂ©Les Ă©vĂšnements qui nous pesaientDans mon cƓur ces morceaux Ă©garĂ©sFruit du mal que l’on s’est faitMa conscience m’a suppliĂ©De ne juger car je ne saisMa souffrance a remportĂ©On ne peut revenir sur ses faitsTon absence difficil Ă  supporterL’indiffĂ©rence que je mĂ©ritaisEn vouloir plutĂŽt que tolĂšrerC’est Ă  un vide que je m’accrochaisC’est ton silence qui m’a effrayĂ©C’est ton ombre que je fuyaisC’est ma peur qui m’a Ă©garĂ©C’est toi qui t’en amusais
Syllabation De L'ÉcritSyllabes HyphĂ©nique Ton IndiffĂ©rencecomme=si=le=temps=a=vait=Ă©f=fa=cĂ© 9les=Ă©=vĂšne=ments=qui=nous=pe=saient 8dans=mon=cƓur=ces=mor=ceaux=Ă©=ga=rĂ©s 9fruit=du=mal=que=lon=sest=fait 7ma=cons=cien=ce=ma=sup=pli=Ă© 8de=ne=ju=ger=car=je=ne=sais 8ma=souf=fran=ce=a=rem=por=tĂ© 8on=ne=peut=re=ve=nir=sur=ses=faits 9ton=ab=sence=dif=fi=cil=Ă =sup=por=ter 10lin=dif=fĂ©ren=ce=que=je=mĂ©=ri=tais 9en=vou=loir=plu=tĂŽt=que=to=lĂš=rer 9cest=Ă =un=vide=que=je=mac=cro=chais 9cest=ton=si=lence=qui=ma=ef=frayĂ© 8cest=ton=ombre=que=je=fu=y=ais 8cest=ma=peur=qui=ma=Ă©=ga=rĂ© 8cest=toi=qui=ten=a=mu=sais 7PhonĂ©tique Ton IndiffĂ©rencekɔmə si lə tɑ̃z- avΔ efaselΔz- evΔnəmɑ̃ ki nu pəzΔdɑ̃ mɔ̃ kĆ“Ê sΔ mɔʁsoz- eÉĄaʁefʁɄi dy mal kə lɔ̃ sΔ fΔma kɔ̃sjɑ̃sə ma sypljedə nə ʒyʒe kaʁ ʒə nə sΔma sufʁɑ̃sə a ʁɑ̃pɔʁteɔ̃ nə pĂž ʁəvəniʁ syʁ sΔ fΔtɔ̃n- absɑ̃sə difisil a sypɔʁtelɛ̃difeʁɑ̃sə kə ʒə meʁitΔɑ̃ vulwaʁ plyto kə tɔlΔʁesΔt- a Ć“Ìƒ vidə kə ʒə makʁoʃΔsΔ tɔ̃ silɑ̃sə ki ma efʁΔjesΔ tɔ̃n- ɔ̃bʁə kə ʒə fyiΔsΔ ma pĆ“Ê ki ma eÉĄaʁesΔ twa ki tɑ̃n- amyzΔ Syllabes PhonĂ©tique Ton IndiffĂ©rencekɔ=mə=si=lə=tɑ̃=za=vΔ=e=fa=se 10lΔ=ze=vΔ=nə=mɑ̃=ki=nu=pə=zΔ 9dɑ̃=mɔ̃=kƓ=ʁə=sΔ=mɔʁ=so=ze=ÉĄa=ʁe 10fʁɄi=dy=mal=kə=lɔ̃=sΔ=fΔ 7ma=kɔ̃=sj=ɑ̃=sə=ma=sy=plj=e 9də=nə=ʒy=ʒe=kaʁ=ʒə=nə=sΔ 8ma=su=fʁɑ̃=sə=a=ʁɑ̃=pɔʁ=te 8ɔ̃=nə=pĂž=ʁə=və=niʁ=syʁ=sΔ=fΔ 9tɔ̃=nab=sɑ̃sə=di=fi=sil=a=sy=pɔʁ=te 10lɛ̃=di=fe=ʁɑ̃=sə=kə=ʒə=me=ʁi=tΔ 10ɑ̃=vu=lwaʁ=ply=to=kə=tɔ=lΔ=ʁe 9sΔ=ta=Ć“Ìƒ=vi=də=kə=ʒə=ma=kʁo=ʃΔ 10sΔ=tɔ̃=si=lɑ̃=sə=ki=ma=e=fʁΔ=je 10sΔ=tɔ̃=nɔ̃=bʁə=kə=ʒə=fy=i=Δ 9sΔ=ma=pƓ=ʁə=ki=ma=e=ÉĄa=ʁe 9sΔ=twa=ki=tɑ̃=na=my=zΔ 7PostScriptumça fait des mois que cela c’est passĂ© et pourtant quelque part ça fait toujours mal Commentaires Sur La Poesie08/04/2007 1855Ameliaje suis dĂ©solĂ© pr ski c passĂ©; je sais que sa peut etre dur lindifĂ©rence de l’autre ou le fait kil nous ignore...08/04/2007 1927Alibaba631Tristement beau,j’espĂ©re que tu ne penseras qu’au future,tout en esseyant d’oublier le passĂ©,mĂ©me si c’est 2300Jeje_SkyJ’aime beaucoup Mes amitiĂ©s 10/04/2007 0008GĂ©raldinejaime .. amitiĂ©sFK10/04/2007 1747Edeltayoncomme je te exprimes si bien ta douleur..j’aurai prĂ©fĂ©rĂ© que ce soit ton bonheur PoĂšme DĂ©ceptionPubliĂ© le 08/04/2007 1434 L'Ă©crit contient 103 mots qui sont rĂ©partis dans 4 strophes. Toutes les strophes sont composĂ©s de 4 vers. Il est possible que le texte suive une forme de poĂ©sie classique. Poete Petite Muse RĂ©compense Texte des commentateurs
Quiest fidÚle par indifférence, c'est la fidélité la plus sûre ! Charles Régismanset ; Les nouvelles contradictions (1939) L'indifférence est ce que le beau sexe pardonne le moins aux hommes. Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 25 juillet 1852. Quand je n'aime plus je deviens méchant.
9 janvier 2011 7 09 /01 /janvier /2011 1229 Il y a peu, une "amie de chansons" m'a envoyĂ© ce texte de Jacques Brel que vous connaissez certainement mais qu'il est bon de relire et de se rĂ©pĂ©ter ensuite. Je vous souhaite des rĂȘves Ă  n'en plus finir, et l'envie furieuse d'en rĂ©aliser quelques-uns. Je vous souhaite d'aimer ce qu'il faut aimer, et d'oublier ce qu'il faut oublier. Je vous souhaite des passions. Je vous souhaite des silences. Je vous souhaite des chants d'oiseaux au rĂ©veil et des rires d'enfants. Je vous souhaite de rĂ©sister Ă  l'enlisement, Ă  l'indiffĂ©rence, aux vertus nĂ©gatives de notre Ă©poque. Je vous souhaite surtout d'ĂȘtre vous. Jacques Brel, le premier Janvier 1968, sur Europe 1 Published by Pierrot - dans Chanson au quotidien Descris des pleurs pour moins de douleur Ton indiffĂ©rence m’est la pire des souffrances A ce silence Si tu pars je ne reste pas Si t’abandonnes, je baisse les bras Surtout ne m’en veux pas
Photo Icon Sport PubliĂ© Dimanche 05 Avril 2009 Ă  2127 Dans OGC Nice, Ligue 1. C’est en simple faire-valoir que l’OGC Nice s’est inclinĂ© au Parc des Princes 2-1 face Ă  un PSG pourtant loin d’ĂȘtre transcendant. Les Niçois voulaient s’offrir une performance de choix pour essayer de se lancer dans une nouvelle dynamique au cours d’une fin de saison bien morne. C’est chose ratĂ©e aprĂšs la dĂ©faite au Parc, malgrĂ© une Ă©galisation plutĂŽt heureuse de LoĂŻc RĂ©my sur une passe dĂ©cisive de
 Luyindula. En dĂ©pit de ce nouveau revers, FrĂ©dĂ©ric Antonetti, dont l’équipe n’a plus gagnĂ© depuis six rencontres, se voulait philosophe. Je prĂ©fĂšre ĂȘtre Ă  ma place que ceux qui jouent le maintien. On joue ce genre de matchs depuis des mois, avec des dĂ©faites d'un but ou des matchs nuls. On n'a pas ce petit coup de pouce qui fait qu'on puisse revenir. C'est lĂ  qu'on doit encore progresser », a essayĂ© de positiver l’entraineur azurĂ©en, qui s’apprĂȘte Ă  retrouver une autre Ă©quipe du ventre mou la semaine prochaine avec la rĂ©ception de Lorient. Photo
Dece qui est, de ce qui fut Il reste Ă  nos amours perdus Dans leur silence L'indiffĂ©rence Ce qui devait ĂȘtre un chef-d'oeuvre Notre amour Je ne sais par quel manoeuvre Fut un four Nous
alpha M artiste Michel Sardou titre La dĂ©fensive Les paroles de la chanson La dĂ©fensive »Michel Sardou Je t’aime, tu m’aimes tout va trĂšs de vingt ans main dans la main,Mais derriĂšre ce bonheur qui tient,Je vais te dire c’qui nous arrive On s’habitue et ça m’ bout du lit, il y a ton j’ai un livre et toi tu une cigarette te sens sur la n’se parle plus et ça m’ yeux sont ouverts dans le n’sais plus oĂč va ton te croirait sur le dĂ©part,Cette envie de voir l’autre que c’est moi qui t’ joues trĂšs bien l’ ne me dis pas ta la guerre, pas le te sens sur la oĂč j’en suis dans ta heureux?Question sĂ»r que non nous sommes sais trĂšs bien qu’à la finale,On vit ensemble mais plus Ă  si fort, la premiĂšre nom portait ce jardin-lĂ ?Tu t’souviens pas d’la premiĂšre fois?Si l’on tentait la rĂ©cidive?On oublie tout et ça m’ me viennent ces idĂ©es-lĂ ?Je t’aime, tu m’aimes ça va de soi,Autrement nous n’serions plus vais te dire c’qui nous arrive On n’se voit plus et ça m’ bout du lit, il y a ton ferme le livre et toi tu prends ta main, je t’aime sois plus sur la l’on rejouait la premiĂšre nuit,Si l’on rejouait la premiĂšre nuit?
Parolesde L'INDIFFÉRENCE par Charles Aznavour: Peu Ă  peu nous a fait sombrer, Dans un monde froid et figĂ©, Sans rĂ©sonance, Que reste-t-il de nos folies, OĂč Home; Chansons .
Beaucoup de fidĂšles se plaignent avec raison de l’absence de silence dans certaines formes de cĂ©lĂ©bration de notre liturgie romaine. Il nous a donc semblĂ© important, dans cette brĂšve Ă©tude, de rappeler le sens du silence en tant que valeur ascĂ©tique chrĂ©tienne, et donc comme une condition nĂ©cessaire pour une priĂšre profonde et contemplative, sans oublier aussi que des temps de silence sont officiellement prĂ©vus lors de la cĂ©lĂ©bration de la sainte Eucharistie, afin de mettre en Ă©vidence l’importance du silence pour un renouveau liturgique de Le silence comme valeur ascĂ©tique chrĂ©tienneAu sens nĂ©gatif, le silence est l’absence de bruit. Il peut ĂȘtre extĂ©rieur ou intĂ©rieur. Le silence extĂ©rieur concerne l’absence de silence aussi bien en paroles qu’en actions bruits de portes, de vĂ©hicules, de marteaux-piqueurs, d’avions, le fonctionnement bruyant des appareils de photographie, souvent accompagnĂ© de l’éblouissement des flashes, et aussi cette horrible forĂȘt des tĂ©lĂ©phones portables, qui sont brandis Ă  bout de bras au cours de nos liturgies eucharistiques. Le silence vertueux – voire mystique – doit Ă©videmment se distinguer du silence rĂ©probateur, du refus d’adresser la parole, du silence d’omission par couardise, Ă©goĂŻsme ou duretĂ© de entendu, le silence extĂ©rieur est un exercice ascĂ©tique de maĂźtrise dans l’usage de la parole. Avant tout, il peut ĂȘtre bon de rappeler ce qu’est l’ascĂšse, ce mot qui est loin d’ĂȘtre portĂ© au pinacle de notre sociĂ©tĂ© de consommation, et mĂȘme, il faut l’avouer, qui effraie nos contemporains, y compris trĂšs souvent les chrĂ©tiens, qui subissent l’influence de l’esprit du monde. Alors, qu’est-ce que l’ascĂšse ? L’ascĂšse est un moyen indispensable qui nous aide Ă  enlever de notre vie tout ce qui l’alourdit, c’est-Ă -dire ce qui entrave notre vie spirituelle ou intĂ©rieure, et donc ce qui constitue un obstacle Ă  la priĂšre. Oui, c’est bien dans la priĂšre, que Dieu nous communique sa Vie, c’est-Ă -dire manifeste sa prĂ©sence dans notre Ăąme en l’irriguant des flots de son Amour trinitaire le PĂšre par le Fils dans l’Esprit Saint. Et la priĂšre est essentiellement silence. Le bavardage, cette tendance Ă  extĂ©rioriser tous les trĂ©sors de l’ñme en les exprimant, est souverainement nuisible Ă  la vie spirituelle. EmportĂ© vers l’extĂ©rieur par son besoin de tout dire, le bavard ne peut qu’ĂȘtre loin de Dieu, superficiel et incapable de toute activitĂ© livres sapientiaux de l’Ancien Testament Pr 10, ; 15, 1-7 ; Sir 19, 7-12 ; 20, ou 23, 7-15 ; 28, 13-26 regorgent d’exhortations destinĂ©es Ă  Ă©viter les pĂ©chĂ©s de la langue notamment, la mĂ©disance et la calomnie. Les livres prophĂ©tiques, de leur cĂŽtĂ©, Ă©voquent le silence comme expression de la crainte rĂ©vĂ©rencieuse envers Dieu ; il est alors une prĂ©paration Ă  la thĂ©ophanie de Dieu, c’est-Ă -dire Ă  la rĂ©vĂ©lation de Sa prĂ©sence dans notre monde Lam 3, 26 ; So 1, 7 ; Ha 2, 20 ; Is 41, 1 ; Za 2, 17. Le Nouveau Testament n’est pas en reste. En effet, il y a la lettre de Jacques, qui demeure Ă©videmment le texte classique Ă  propos de la domination de la langue Jc 3, 1-10. Toutefois, on sait que JĂ©sus lui-mĂȘme nous a mis en garde contre les paroles mauvaises, qui sont l’expression d’un cƓur dĂ©pravĂ© Mt 15, 19 et mĂȘme contre les paroles oiseuses, dont il nous sera demandĂ© compte Mat 12, 36. À l’opposĂ©, on ne peut que rester impressionnĂ© par le silence de JĂ©sus face au SanhĂ©drin, au gouverneur romain Pilate et au roi HĂ©rode Jesus autem tacebat Mt 26, 63 HĂ©rode lui demandait un miracle pour lui, et ses courtisans s’en seraient amusĂ©s. Mais JĂ©sus-Christ, qui Ă©tait enchaĂźnĂ©, lui, le Dieu de majestĂ©, ne consentit pas Ă  devenir le bouffon du roi HĂ©rode, ni Ă  accomplir pour cet homme orgueilleux et d’une curiositĂ© malsaine ce qu’il accordait si gĂ©nĂ©reusement aux humbles et aux rĂ©alitĂ©, le vrai et bon silence appartient toujours Ă  celui qui veut laisser sa place aux autres, et surtout au Tout-Autre, Ă  Dieu. En revanche, le bruit extĂ©rieur caractĂ©rise l’individu qui veut occuper une place trop importante, qui veut se pavaner ou s’exhiber, ou encore qui veut remplir son vide intĂ©rieur, comme c’est le cas dans nombre de magasins et de services publics, et aussi notamment dans les salles d’attente de certains dentistes, coiffeurs
, oĂč on vous impose une musique de fond silence intĂ©rieur, quant Ă  lui, peut ĂȘtre constituĂ© par l’absence de souvenirs, de projets, de paroles intĂ©rieures, de soucis
 Plus important encore, grĂące Ă  un acte de la volontĂ©, il peut rĂ©sulter de l’absence d’affections dĂ©sordonnĂ©es, ou de dĂ©sirs excessifs. Les PĂšres de l’Église accordent une place Ă©minente au silence dans la vie ascĂ©tique. Qu’on songe Ă  saint Ambroise In Psalm. 37, 12-15, Ă  saint Augustin, Ă  saint GrĂ©goire le Grand Moralia II, 48 ; XXII, 16 ; XXX, 16, sans parler du chapitre VI de la RĂšgle de saint BenoĂźt de Nursie, sur la taciturnitĂ© », ou de son chapitre 62, sur le silence de nuit, oĂč il se fait disciple de Cassien. À partir de ces maĂźtres, tous les fondateurs mĂ©diĂ©vaux d’ordres religieux, suivis par les mystiques de la RĂ©forme catholique, insistĂšrent sur l’importance non seulement ascĂ©tique, mais encore mystique du Le silence comme condition de la priĂšre contemplativeDans l’Évangile, il est dit que le Sauveur lui-mĂȘme priait dans le silence, notamment la nuit Lc 6, 12, ou en se retirant dans des lieux dĂ©serts Lc 5, 16 ; Mc 1, 35. Le silence est typique de la mĂ©ditation de la Parole de Dieu ; on le retrouve notamment dans l’attitude de Marie devant le mystĂšre de son Fils Lc 2, La personne la plus silencieuse de l’Évangile est bien entendu saint Joseph, dont le Nouveau Testament ne nous rapporte pas une seule parole. Saint Basile considĂšre le silence non seulement comme une nĂ©cessitĂ© ascĂ©tique de la vie monastique, mais encore comme une condition de la rencontre avec Dieu Lettre 2, 2-6 PG 32, 224-232. Le silence prĂ©cĂšde et prĂ©pare ce moment privilĂ©giĂ© oĂč nous avons accĂšs Ă  Dieu, qui, alors, peut nous parler face Ă  face comme nous le ferions avec un ami cf. Ex 33,11 ; Nb 12,8 ; Deut 34,10.Rappelons Ă  ce sujet que nous accĂ©dons Ă  la connaissance de Dieu par voie de causalitĂ©, d’analogie, d’éminence, mais aussi de nĂ©gation une fois affirmĂ©s les attributs divins, qui sont connus par la raison naturelle c’est la voie cataphatique, il faut en nier le mode de rĂ©alisation limitĂ© que nous connaissons ici-bas c’est la voie apophatique. Le silence est inscrit dans la voie apophatique d’accĂšs Ă  Dieu, si chĂšre aux PĂšres surtout grecs, qui leur fait rĂ©clamer le silence des raisonnements face au mystĂšre de Dieu ClĂ©ment d’Alexandrie, GrĂ©goire de Nazianze, GrĂ©goire de Nysse.Il n’en est pas moins vrai que le silence est surtout l’attitude positive de celui qui se prĂ©pare Ă  l’accueil de Dieu par l’écoute. Oui, Dieu agit dans le silence. D’oĂč cette observation si importante du grand Saint Jean de la Croix Le PĂšre n’a dit qu’une parole, Ă  savoir son Fils et dans un silence Ă©ternel Il la dit toujours l’ñme aussi doit l’entendre en silence » 1. Le livre de la Sagesse Sg 18, 14 avait dĂ©jĂ  notĂ© cela Ă  propos de la maniĂšre dont Dieu intervint pour dĂ©livrer le peuple Ă©lu de sa captivitĂ© d’Égypte cette action inoubliable eut lieu pendant la nuit Alors qu’un silence paisible enveloppait toutes choses et que la nuit parvenait au milieu de sa course rapide, du haut des cieux, ta Parole toute-puissante s’élança du trĂŽne royal ». Plus tard, ce verset sera compris par la Tradition liturgique chrĂ©tienne comme une prĂ©figuration de l’Incarnation silencieuse du Verbe Ă©ternel dans la crĂšche de BethlĂ©em. Quant Ă  la bienheureuse Élisabeth de la TrinitĂ©, elle insistera sur le silence comme condition de la contemplation du Dieu il faut faire silence il s’agit bien d’une activitĂ©, et non d’une oisivetĂ©. Si notre tĂ©lĂ©phone portable intĂ©rieur » sonne toujours occupĂ©, parce que nous sommes en conversation » avec d’autres crĂ©atures, comment le CrĂ©ateur peut-il avoir accĂšs Ă  nous, comment peut-il nous appeler » ? Nous devons donc purifier notre intelligence de ses curiositĂ©s, la volontĂ© de ses projets, pour nous ouvrir totalement aux grĂąces de lumiĂšre et de force que Dieu veut nous donner Ă  profusion PĂšre, non pas ma volontĂ©, mais la tienne ». L’indiffĂ©rence » ignatienne est donc elle aussi une forme de Le silence prĂ©vu par les normes liturgiquesLa priĂšre est une conversation, un dialogue avec le Dieu Trine si, Ă  certains moments, on s’adresse Ă  Dieu, Ă  d’autres, on fait silence pour l’écouter. On ne s’étonnera donc pas qu’on doive considĂ©rer le silence comme une composante importante de la pour leur part, les rites orientaux qui ne relĂšvent pas de la compĂ©tence de ma CongrĂ©gation ne prĂ©voient pas de temps de silence pendant la Divine Liturgie. En effet, lorsque le prĂȘtre ne chante pas lui-mĂȘme, c’est-Ă -dire quand il prie en silence ou secrĂštement », qui vient du mot latin secreto, notamment pendant l’anaphore, c’est-Ă -dire la PriĂšre eucharistique, sauf pour les paroles de la consĂ©cration, qui sont chantĂ©es Ă  voix haute, on peut remarquer que ce sont le diacre, les chƓurs, ou encore les fidĂšles qui chantent sans discontinuer. NĂ©anmoins, ils connaissent intensĂ©ment la dimension apophatique de la priĂšre, exprimĂ©e par toutes sortes d’adjectifs et d’adverbes qualifiant le Souverain MaĂźtre de l’Univers et Sauveur de nos Ăąmes. Par exemple, la prĂ©face » du rite byzantin dit ceci vous ĂȘtes un Dieu ineffable, incomprĂ©hensible, invincible, insaisissable
 ». De plus, pour l’essentiel, la Divine Liturgie est en quelque sorte une plongĂ©e dans le MystĂšre », c’est-Ă -dire que, concrĂštement, elle est cĂ©lĂ©brĂ©e derriĂšre l’iconostase, et le prĂȘtre, qui se tient Ă  l’autel du Sacrifice, prie souvent en Occident, en revanche, dans tous ses rites romain, romano-lyonnais, cartusien, dominicain, ambrosien, etc., la priĂšre silencieuse du prĂȘtre n’a pas sans cesse Ă©tĂ© doublĂ©e par des chants du chƓur ou des fidĂšles. La messe latine comprend donc depuis toujours des temps de silence complet. Jusqu’à la rĂ©forme du bienheureux pape Paul VI, c’était le cas surtout pendant le Canon, ou PriĂšre eucharistique, qui Ă©tait prononcĂ©e par le cĂ©lĂ©brant en silence secreto, sauf dans les cas rares de la concĂ©lĂ©bration sacramentelle. Il est vrai qu’en certains lieux, on avait voulu combler le vide de ce silence de quelques minutes cinq Ă  huit tout au plus qui, en rĂ©alitĂ©, n’était qu’apparent, par le son de l’orgue, ou par des chants polyphoniques, mais il faut avouer que cette pratique ne correspondait pas Ă  l’esprit de ces concile Vatican II a prĂ©vu le maintien d’un temps de silence pendant le sacrifice eucharistique. Ainsi la constitution sur la liturgie Sacrosanctum Concilium, § 30, a dĂ©crĂ©tĂ© que pour promouvoir la participation active, on 
 observera aussi en son temps un silence sacrĂ© ». La PrĂ©sentation gĂ©nĂ©rale du Missel romain PGMR du bienheureux pape Paul VI, rééditĂ©e en l’an 2002 par saint Jean-Paul II, a prĂ©cisĂ© les nombreux endroits de la messe oĂč il faut observer un tel silence. On trouve d’abord ce rappel gĂ©nĂ©ral, qui explicite SC 30, citĂ© ci-dessus Un silence sacrĂ©, qui fait partie de la cĂ©lĂ©bration, doit aussi ĂȘtre observĂ© en son temps Sacrosanctum Concilium, art. 30. ; Instr. Musicam sacram, n. 17 2. Sa nature dĂ©pend du moment oĂč il trouve place dans chaque cĂ©lĂ©bration. Car, dans la prĂ©paration pĂ©nitentielle et aprĂšs lÂŽinvitation Ă  prier, chacun se recueille ; aprĂšs une lecture ou l’homĂ©lie, on mĂ©dite briĂšvement ce quÂŽon a entendu ; aprĂšs la communion, le silence permet la louange et la priĂšre intĂ©rieure. DĂ©jĂ  avant la cĂ©lĂ©bration elle-mĂȘme, il est bon de garder le silence dans l’église, Ă  la sacristie et dans les lieux avoisinants, pour que tous se disposent Ă  cĂ©lĂ©brer les saints mystĂšres avec cƓur et selon les rites. » PGMR, n° 45 [ancien 23]. Comme il est triste, et c’est presque un sacrilĂšge, d’entendre parfois des prĂȘtres et des Ă©vĂȘques bavarder sans discontinuer Ă  la sacristie, et mĂȘme pendant la procession d’entrĂ©e, au lieu de se recueillir et de contempler en silence le mystĂšre de la mort du Christ sur la Croix, qu’ils s’apprĂȘtent Ă  cĂ©lĂ©brer, et qui ne devrait leur inspirer que stupeur et tremblement !Le premier moment particulier, oĂč le silence est prescrit, est la prĂ©paration pĂ©nitentielle 
 AprĂšs une brĂšve pause en silence, toute la communautĂ© se confesse 
. » PGMR, n. 51 [29]. Ensuite, pour la collecte 
 le prĂȘtre invite le peuple Ă  prier ; et tous, avec le prĂȘtre, font silence pendant un peu de temps, pour prendre conscience quÂŽils se tiennent en prĂ©sence de Dieu, qu’ils s’adressent Ă  la MajestĂ© divine et pour mentionner intĂ©rieurement leurs intentions de priĂšre. 
 » PGMR, n. 54 [32] ; cf. n. 127 [88]. Puis, la liturgie de la Parole doit se cĂ©lĂ©brer de maniĂšre Ă  favoriser la mĂ©ditation c’est-Ă -dire en Ă©vitant toute forme de prĂ©cipitation qui empĂȘche le recueillement. Il est bon qu’elle comprenne mĂȘme quelques brefs moments de silence, adaptĂ©s Ă  l’assemblĂ©e rĂ©unie par ce moyen, avec l’aide de l’Esprit Saint, le Verbe de Dieu est accueilli dans le cƓur et la rĂ©ponse de chacun se prĂ©pare dans la priĂšre. Ces moments de silence peuvent opportunĂ©ment ĂȘtre observĂ©s aprĂšs la premiĂšre et la seconde lecture, et enfin aprĂšs l’homĂ©lie. » PGMR, n. 56. La rubrique 128 [89] abonde dans le sens de cette recommandation pour la 1e lecture, et le numĂ©ro 130 [91] pour la 2e lecture. Ce conseil vaut Ă©galement pour l’homĂ©lie, qui doit ĂȘtre accueillie et assimilĂ©e dans un climat de priĂšre cf. PGMR, n. 66 [42] et 136 [97]. Il devient enfin une vĂ©ritable prescription adressĂ©e aux fidĂšles pour la PriĂšre eucharistique, oĂč le peuple s’associe au prĂȘtre dans la foi et en silence 
 » PGMR, n. 147 [108].On retrouve la possibilitĂ© de demeurer en silence aprĂšs la sainte communion cf. PGMR, n. 164 [121], ou pour se prĂ©parer Ă  entendre la priĂšre de la postcommunion » PGMR, n. 165 [122]. À la messe cĂ©lĂ©brĂ©e en l’absence du peuple, un moment de silence est mĂȘme conseillĂ© au cĂ©lĂ©brant Lorsque la purification du calice est achevĂ©e, il convient que le prĂȘtre observe un temps de silence 
. » PGMR, n. 271 [230].Le silence n’est donc nullement absent de la forme ordinaire du rite romain, du moins si on suit ses prescriptions, et que l’on s’inspire de ses recommandations. Malheureusement, trop souvent on a oubliĂ© que le concile place aussi dans l’actuosa participatio le silence, qui favorise une participation vraiment profonde, personnelle, nous permettant d’écouter intĂ©rieurement la parole du Seigneur. Or, de ce silence, il n’y a plus trace dans certains rites » 3. En outre, en dehors de l’homĂ©lie, il faut bannir tout autre discours ou prĂ©sentation de personnes, pendant la cĂ©lĂ©bration de la Sainte Messe. En effet, on doit Ă©viter de transformer l’église, qui est la maison de Dieu destinĂ©e Ă  l’adoration, en une salle de spectacle oĂč on vient applaudir des acteurs qui seraient de plus ou moins grande qualitĂ© en fonction de leur capacitĂ© plus ou moins grande de communiquer », selon une expression qu’on entend souvent dans les mĂ©dias. Or, de nos jours, on a parfois l’impression que le culte catholique est passĂ© de l’adoration de Dieu Ă  l’exhibition du prĂȘtre, des ministres et des fidĂšles. La piĂ©tĂ© a Ă©tĂ© abolie, y compris le mot lui-mĂȘme. Elle a donc Ă©tĂ© “liquidĂ©e” par les liturgistes qui l’ont qualifiĂ©e de bigoterie, tandis qu’eux-mĂȘmes faisaient subir au peuple leurs expĂ©rimentations liturgiques, tout en niant les diverses formes spontanĂ©es de dĂ©votion et de piĂ©tĂ©. On a rĂ©ussi Ă  imposer les applaudissements, y compris durant les funĂ©railles, Ă  la place du deuil, qui normalement s’exprime par les larmes le Christ n’a-t-il pas pleurĂ© lorsque Lazare mourut ? Quand les applaudissements font irruption dans la liturgie, c’est un signe trĂšs sĂ»r qu’on a perdu l’essence de la liturgie » 4.4. L’importance du silence pour la qualitĂ© de la liturgieEnfin, il faut s’efforcer de comprendre les motivations de cette discipline liturgique concernant le silence, et de s’en imprĂ©gner. Deux auteurs particuliĂšrement qualifiĂ©s peuvent nous aider dans ce domaine, et donc achever de nous convaincre au sujet de la nĂ©cessitĂ© du silence dans la liturgie. En premier lieu, S. Exc. Mgr Guido Marini, maĂźtre des cĂ©rĂ©monies pontificales, exprime le principe gĂ©nĂ©ral en ces termes Une liturgie bien cĂ©lĂ©brĂ©e, dans ses diffĂ©rentes parties, prĂ©voit une alternance heureuse de silence et de parole, oĂč le silence anime la parole, permet Ă  la voix de rĂ©sonner avec une extraordinaire profondeur, et garde chaque expression orale dans un juste climat de recueillement. 
 Le silence requis ne doit 
 pas ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une pause entre un moment de la cĂ©lĂ©bration et le suivant. Il doit plutĂŽt ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un vĂ©ritable moment du rituel, complĂ©mentaire de la parole, de la priĂšre vocale, du chant, des gestes
 
 » 5.Il est vrai que le cardinal Joseph Ratzinger notait dĂ©jĂ  dans son fameux ouvrage L’esprit de la liturgie le grand mystĂšre qui dĂ©passe toute parole nous appelle au silence. Et le silence, Ă  l’évidence, appartient aussi Ă  la liturgie. Il faut que ce silence soit plein, qu’il ne soit pas simplement l’absence de discours et d’action. Ce que nous attendons de la liturgie, c’est qu’elle nous offre ce silence substantiel, positif, oĂč nous pouvons nous retrouver nous-mĂȘmes. Un silence qui n’est pas une pause oĂč mille pensĂ©es et dĂ©sirs nous assaillent, mais un recueillement qui nous apporte la paix intĂ©rieure, qui nous laisse respirer et dĂ©couvrir l’essentiel » 6. Il s’agit donc d’un silence oĂč nous regardons simplement Dieu, oĂč nous laissons Dieu nous regarder et nous envelopper dans le mystĂšre de sa majestĂ© et de son mĂȘme cardinal Ratzinger mentionnait aussi quelques temps de silence particuliers, comme par exemple celui-ci Il arrive aussi que le moment de l’offertoire se dĂ©roule en silence. Cette pratique convient en effet Ă  la prĂ©paration des dons et ne peut ĂȘtre que fĂ©conde, pour autant que la prĂ©paration soit conçue non seulement comme une action extĂ©rieure, nĂ©cessaire au dĂ©roulement de la liturgie, mais comme une dĂ©marche essentiellement intĂ©rieure. 
 il s’agit de nous unir au sacrifice que JĂ©sus-Christ offre au PĂšre 
 » 7. Il faut dĂ©plorer, ici, les processions d’offrandes, longues et bruyantes, comportant des danses interminables, dans certains pays d’Afrique. Elles donnent l’impression qu’on assiste Ă  des exhibitions folkloriques, qui dĂ©naturent le sacrifice sanglant du Christ sur la Croix et nous Ă©loignent du mystĂšre eucharistique ; or, celui-ci doit ĂȘtre cĂ©lĂ©brĂ© dans le recueillement, car nous sommes plongĂ©s, nous aussi, dans sa mort et son offrande au PĂšre. Ainsi, il convient d’insister sur le silence des laĂŻcs pendant la priĂšre eucharistique, comme le prĂ©cise Mgr Guido Marini Ce silence n’est pas synonyme d’oisivetĂ© ou de manque de participation. Il a pour but de faire entrer tous les fidĂšles dans 
 l’acte d’amour par lequel JĂ©sus s’offre au PĂšre sur la croix pour le salut du monde. Ce silence, vĂ©ritablement sacrĂ©, est le moment liturgique pendant lequel il faut dire oui, avec toute la force de notre ĂȘtre, Ă  l’agir du Christ, afin qu’il devienne aussi notre agir dans le quotidien de la vie. 
 » 8.Enfin, selon le cardinal Ratzinger, de leur cĂŽtĂ©, les priĂšres silencieuses du prĂȘtre le prĂ©parent prĂ©cisĂ©ment Ă  se pĂ©nĂ©trer personnellement de sa tĂąche et Ă  se donner au Seigneur dans la totalitĂ© de son propre “moi”. 
 elles existent toujours et doivent continuer Ă  exister » 9. Enfin, pour tous, le silence qui suit la rĂ©ception de l’eucharistie est 
 le moment privilĂ©giĂ© du dialogue intĂ©rieur avec le Seigneur qui vient de se donner Ă  nous, moment de communion intime avec Lui, qui nous fait entrer dans cette rĂ©ciprocitĂ© de l’amour sans laquelle la rĂ©ception extĂ©rieure du sacrement ne serait qu’un geste purement rituel, et donc stĂ©rile » 10. * PubliĂ© en italien dans l’Osservatore Romano du 30 janvier 2016. 1 Saint Jean de la Croix, Maximes, 147, Ă©d. du P. Lucien-Marie de Saint-Joseph, ocd, Bruges, DDB, 1949, p. 1314. 2 Rappelons au passage ce texte de Musicam sacram 17. Sacrum quoque silentium suo tempore servetur ; per illud enim fideles non modo non sunt habendi tamquam extranei vel muti spectatores actionis liturgicae, sed arctius in mysterium inseruntur, quod celebratur, per dispositiones internas, quae e verbo Dei audito, e cantibus et precibus prolatis, atque ex spirituali coniunctione cum sacerdote, suas partes proferente, dimanant » ; DC 1965, n. 1490, col. 500 On observera aussi en son temps un silence sacrĂ©. Par ce silence, en effet, les fidĂšles ne sont pas rĂ©duits Ă  assister Ă  l’action liturgique comme des spectateurs muets et Ă©trangers, mais ils sont associĂ©s plus intimement au mystĂšre qu’on cĂ©lĂšbre, grĂące Ă  cette disposition intĂ©rieure qui dĂ©coule de la parole de Dieu qu’on entend, des chants et des priĂšres priĂšres qu’on prononce, et de l’union spirituelle avec le cĂ©lĂ©brant pour les parties qu’il dit lui-mĂȘme. ». 3 Cardinal Joseph Ratzinger, Entretien sur la foi avec Vittorio Messori, Paris, Fayard, 1985, p. 151. 4 Nicolas Bux, La rĂ©forme de BenoĂźt XVI, Edit. Tempora 2009, pp. 142-143. 5 Mgr Guido Marini, La Liturgie. Gloire de Dieu, sanctification de l’homme, Perpignan, ArtĂšge, 2013, p. 71-72. 6 Cardinal Joseph Ratzinger, L’esprit de la liturgie, GenĂšve, Ad Solem, 2001, p. 164. 7 Cardinal Joseph Ratzinger, L’esprit de la liturgie, GenĂšve, Ad Solem, 2001, p. 165-166. 8 Mgr Guido Marini, La Liturgie. Gloire de Dieu, sanctification de l’homme, Perpignan, ArtĂšge, 2013, p. 71-72. 9 Cardinal Joseph Ratzinger, L’esprit de la liturgie, GenĂšve, Ad Solem, 2001, p. 167. Voir aussi p. 168. 10 Cardinal Joseph Ratzinger, L’esprit de la liturgie, GenĂšve, Ad Solem, 2001, p. 165.
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